En 2023, les classements de beauté masculine se sont multipliés, chacun prétendant détenir la liste la plus représentative. Certains concours privilégient la popularité sur les réseaux sociaux, d’autres s’appuient sur des critères scientifiques de symétrie faciale ou sur les votes du public.Des noms issus du cinéma, de la musique ou du sport figurent systématiquement en haut des palmarès, mais la rotation rapide des tendances bouleverse régulièrement les positions établies. Le titre, loin d’être figé, se négocie chaque année au gré des voix et des algorithmes.
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Pourquoi les classements des plus beaux hommes fascinent-ils autant ?
Chaque année, ces palmarès se renouvellent, mais la fascination ne faiblit pas. D’un côté, la science tente d’imposer ses lois, de l’autre, le public laisse parler ses coups de cœur. À Paris, à New York ou à Séoul, les podiums se multiplient, mêlant algorithmes sophistiqués, mobilisation de fans et échos dans la presse people. Récemment, People Magazine a couronné John Krasinski « homme le plus sexy du monde », un choix qui doit autant à l’engouement général qu’à de mystérieuses formules mathématiques.
Des spécialistes comme le chirurgien Julian De Silva s’appuient sur le fameux Golden Ratio pour décortiquer la beauté. Selon eux, tout se joue dans les proportions du visage, la symétrie, la finesse des traits. Pourtant, ce verdict scientifique ne convainc pas tout le monde. Entre fascination et scepticisme, l’audience balance : les chiffres défilent, mais la beauté, elle, échappe toujours à la statistique pure. Derrière les mesures, chacun projette ses références, et la perfection mathématique laisse place à l’imaginaire.
En parallèle, le courant Body Positive bouscule le débat. Enfermer la beauté dans des cases, c’est passer à côté de la diversité et de la personnalité. Pour ces voix, l’attrait réside aussi dans la différence, le charisme, la singularité. À chaque nouveau classement, le miroir se tend : ce sont nos contradictions, nos envies d’idéal, nos prises de position qui s’y reflètent.
En France, ces discussions traversent plateaux télé et pages de magazines. Le palmarès des « plus beaux hommes » devient un thermomètre sociétal, révélant bien plus que des critères esthétiques : il expose nos aspirations, nos doutes et cette envie persistante d’images parfaites… ou pas.
Les critères qui font la différence : beauté, charisme et influence
Derrière chaque liste, les méthodes divergent. Julian De Silva, encore lui, applique la règle du Golden Ratio à chaque prétendant : espace entre les yeux, dessin du menton, hauteur du front… chaque détail compte. Grâce aux outils numériques et aux caméras, certains acteurs se hissent au sommet, tel Aaron Taylor-Johnson ou Paul Mescal, crédités d’une « perfection » frôlant les 93 %.
Mais l’équation n’est jamais complète sans le charisme. Sur grand écran, un simple regard peut marquer autant qu’un visage harmonieux. La beauté ne se résume pas à un alignement de mesures : c’est aussi une question de présence, de prestance, de ce petit supplément d’âme qui fait toute la différence.
Un autre ingrédient, moins quantifiable, pèse lourd : l’influence. Etre classé, c’est incarner l’époque, rassembler une communauté, devenir inspiration. La beauté, ici, s’entoure d’une histoire, d’un style singulier et d’une résonance culturelle. C’est souvent dans cette alchimie que tout se joue. Le regard Body Positive rappelle d’ailleurs que ni les parcours ni les univers ne se résument à une statistique. L’attrait n’a que faire des calculs, il se nourrit de nuances et de diversité.
Tour d’horizon des célébrités en lice pour le titre de garçon le plus beau du monde
Chaque nouvelle année dévoile ses favoris. Pour 2024-2025, selon la méthode du Golden Ratio, Aaron Taylor-Johnson rafle la mise avec 93,04 %. Ce qui frappe ? Une symétrie presque irréelle, mais aussi une élégance naturelle, sans effort apparent.
Pour donner un aperçu concret des figures qui dominent cette saison, voici les personnalités qui font l’unanimité ou divisent :
- Lucien Laviscount (92,41 %) s’impose dans « Emily in Paris » avec ses traits affirmés et une présence magnétique.
- Paul Mescal (92,38 %) séduit par sa voix grave et ce mélange d’assurance et de tradition irlandaise.
- Robert Pattinson (92,15 %) reste une référence, mariant élégance et mystère.
- Jack Lowden (90,33 %) complète le haut du classement grâce à une simplicité brute et captivante.
La liste s’allonge avec George Clooney (89,9 %), qui prouve qu’aucune génération ne lui résiste. Dans la foulée, Nicholas Hoult, Charles Melton, Idris Elba affichent des profils variés qui enrichissent le paysage. À l’international, Shah Rukh Khan n’est pas en reste, atteignant 86,76 % dans ce même exercice.
Sur d’autres podiums, John Krasinski vient d’être nommé homme le plus sexy du monde, succédant à des figures emblématiques comme Chris Evans ou Idris Elba. À chaque fois, des critères différents, mais un engouement identique. Les chiffres rivalisent avec les impressions, la beauté séduit autant l’œil que l’imaginaire collectif.
Partagez vos favoris : qui mérite selon vous la première place cette année ?
Impossible d’évoquer ces classements sans parler de l’agitation sur les réseaux sociaux. À peine la liste publiée, les discussions s’emballent : qui va s’installer tout en haut ? Les photos d’Aaron Taylor-Johnson, de Lucien Laviscount et de Paul Mescal tournent à toute vitesse. Certains continuent de jurer par le charisme intemporel de George Clooney, d’autres préfèrent la singularité de Robert Pattinson ou la discrétion élégante de Jack Lowden.
Le cercle des candidats s’élargit sans cesse : la prestance d’Idris Elba, la vitalité de Chris Hemsworth, l’élégance tranquille de Shah Rukh Khan ou l’aura médiatique de John Krasinski, tout juste récompensé par People Magazine. Les sensibilités divergent, les débats se partagent entre recherche de perfection, goût de l’imperfection, caractère affirmé et style revendiqué.
Voici les principaux points qui reviennent sans cesse et alimentent les discussions en ligne :
- Attachement au Golden Ratio et à l’exigence de précision ?
- Préférence pour la prestance naturelle, la confiance ou l’impact culturel ?
- Un simple post, de Paris à Bombay, peut relancer toutes les rivalités et rebattre les cartes.
Au fil des saisons, ces classements dessinent un portrait mouvant de la beauté masculine. Le plus beau garçon du monde ? Ce sera celui qui, le temps d’une année ou d’une génération, incarnera un idéal commun, aussi changeant et insaisissable qu’un reflet sur l’eau.


